En direct de l’Université: Retarder notre horloge biologique – Jusqu’à 120 ans! C’est la limite accordée par Dieu aux êtres humains (Genèse 6-3). Et c’est l’âge emblématique atteint par certaines figures juives majeures – de Moïse au rabbin Akiva en passant par Hillel. Les personnes qui vivent au-delà sont rarissimes. Mais qui voudrait vivre si longtemps si le corps et l’esprit ne suivent pas?
La population mondiale a considérablement amélioré son espérance de vie. Depuis 1950, elle est passée de 62 à 78 ans en Europe et de 36 à 61 ans en Afrique. Revers de la médaille: passé un certain âge, la probabilité de contracter de nombreuses maladies augmente de manière exponentielle. Le vieillissement est même le premier facteur de risque de nombreuses maladies. Symbole de ce phénomène: la maladie d’Alzheimer, qui touche plus d’un million de patients en France – un nouveau cas est détecté toutes les 3 minutes.
Aujourd’hui, l’objectif n’est plus tant de prolonger la vie des seniors que d’améliorer leur qualité de vie. Ces trente dernières années, la biologie a vu émerger un nouveau champ de recherche: la géroscience, centrée sur la compréhension du vieillissement. Il s’agit de ralentir l’horloge biologique du corps, qui peut différer de l’horloge chronologique, car finalement, l’homme a l’âge de ses artères. Afin de multiplier et d’obtenir des résultats très rapidement, un laboratoire de l’Université hébraïque de Jérusalem se consacre à l’étude d’un poisson qui ne vit que six mois…